Sauf que dans le cas de la monnaie libre, ce sont les membres certifiés qui sont co-créateurs de la monnaie en formant une banque décentralisée par le biais de la Toile de Confiance (TdC) : les membres certifiés sont donc l’institution.
En tant que monnaie, la est donc pareillement créé ex nihilo comme l’€ ( ). Disons que la monnaie libre est co-créée par chaque membre sur la base d’une adhésion d’un contrat de confiance par cooptation, contrairement à la monnaie dette qui est créée comme on sait…
Qui crée l’argent ? Et comment ?
Aussi si l’€ est une monnaie de singe privative ( au sens péjoratif et négatif du terme ), alors inversement la est aussi une collective ( au sens noble et positif du terme ).
En fait, sans confiance et sans valeur commune ( servant de référentiel étalon ), toutes les monnaies sont des
L’autre problématique parallèle étant la gouvernance collective et la co-responsabilité pluri-partagée de cette banque décentralisée entre tous ses membres. Un truc à voir avec le concept de démocratie ( ).
Pour le moment, les membres de la Ğ1 semblent se suffire de créer de la monnaie et de l’utiliser ( tel que l’on consomme des € ). Les garants de l’institution de la « banque libre décentralisée » étant les membres faisant tourner les serveurs.
La gouvernance de la monnaie libre est aussi une réflexion à mener collectivement : ne serait-ce pour laisser à chaque génération de décider du niveau d’inflation de la monnaie libre en modifiant éventuellement la valeur de c d’une génération à l’autre en fonction de M/N ( par exemple, mais pas seulement ).
C’est en partie vrai et en partie faux : les problèmes sociaux en rapport aux inégalités sont réglés généralement par les théories socio-économiques, et les sciences humaines, pas spécifiquement par les seules théories monétaristes :
La Théorie Relative de la Monnaie (TRM) serait donc directement issue du Monétarisme ( )
La Théorie Relative de la Monnaie serait elle aussi une opposition à la Théorie quantitative de la monnaie ?
3 théories de la monnaie et des banques…
Pourtant, a contrario de ce que certains pourraient penser, une monnaie n’est pas neutre (loin de là) : elle oriente les rapports humains et sociaux dans un environnement et un espace économique.
En ce sens la monnaie n’est pas qu’un simple instrument de mesure de la valeur ( un référentiel de la valeur ), elle est aussi un instrument de domination économique : ce principe de domination économique est particulièrement vrai pour la monnaie dette, mais c’est aussi applicable pour n’importe quelle autre monnaie ( quel que soit son procédé et/ou sa méthode de création, et la Ğ1 ne peut y échapper à long terme ) :
En outre, la valeur peut être monétaire et/ou numéraire.
La valeur monétaire ( le prix estimé = valeur d’échange, valeur financière, valeur vénale ) n’est pas nécessairement la valeur numéraire ( =la valeur desunitésmonnayées ). Cette différentiation peut paraître inutile et anodine, mais elle permet souvent un détachement nécessaire pour appréhender certaines notions socio-économiques.
Particulièrement, lorsqu’une personne se demande ce que l’argent peut ou ne peut pas acheter !
Dans la TRM il y a une définition de la liberté:
« La liberté se définit comme étant un principe symétrique : non-nuisance vis-à-vis de soi-même et d’autrui »
De ce que je comprend de la vision libérale, c’est la société est une somme d’individus, et chacun fait bien comme il veut sans tenir compte des autres. C’est le droit, donc via la loi et la justice, qui vient encadrer, et éventuellement réparer les conséquences sur autrui de, cette liberté individuelle.
Autrement dit, de ce que je comprend de la vision libérale de la « liberté », chaque individu n’a pas à se soucier lui même des conséquences sur autrui, c’est le droit qui vient définir/limiter et « réparer » a posteriori les éventuelles nuisances causées sur autrui.
Or de ce que je comprends de la définition de la TRM, il convient de tenir compte de la nuisance ou non sur soi-même et sur autrui avant (donc à priori) de s’autoriser à faire, et donc en tenir compte soit même sans attendre qu’il y ait une loi ou la justice qui nous dise si oui ou non c’est autorisé ou vienne réparer une asymétrie vis à vis d’autrui.
C’est à dire penser aux autres, au commun, et aux conséquences de nos actes et choix sur eux, notamment savoir si cela leur nuit, si ce que l’on va faire leur est symétriquement également possible de faire avant de s’autoriser de faire tel ou tel chose.
On peut se poser la question de comment, en pratique, arriver à évaluer la non nuisance sur autrui dans l’espace et dans le temps d’un choix, d’une action que l’on envisage. C’est pas forcément facile d’évaluer la totalité des conséquences qu’un choix ou une action peut avoir sur les autres.
Et c’est d’ailleurs un des arguments principaux des libéraux vis à vis de leur vision de la liberté.
En somme, les libéraux considèrent qu’il n’est pas possible pour un individu de savoir précisément si ses actes vont nuire à autrui d’une façon ou d’une autre, donc il ne sert à rien qu’ils s’en soucient, le droit se chargera d’encadrer les limites de ce qui est possible et de réparer les éventuelles nuisances causées.
Mais on voit bien qu’en pratique la justice et le droit réalise très imparfaitement cette fonction.
Donc même s’il est en effet pas évident de penser à la totalité des conséquences sur autrui d’un acte, on peut quand même essayer d’y penser avant d’agir, car pour nombre de cas on sera capable d’identifier, au moins partiellement, des nuisances/asymétries.
Bref, le fait que l’on ne puisse pas évaluer précisément la totalité des conséquences de nos actes, ne veut pas dire qu’on ne puisse pas évaluer au moins une parties de celles-ci, et donc déjà tenir compte des nuisances et asymétries que nous identifions à nos niveaux respectifs, sans attendre que cela soit le droit et la justice qui définisse les limites ou sanctionne, avant de s’autoriser ou non quelque chose.
Le libéralisme est un courant de pensée qui prône la défense des droits individuels, la liberté économique et politique, la propriété privée au nom d’une vision fondée sur l’individu et la coopération volontaire entre les Hommes.
La monnaie libre est compatible avec cela.
Le projet libertaire ou anarchiste a pour but de développer une société sans domination et sans exploitation, où les individus-producteurs s’associent et coopèrent librement dans une dynamique d’autogestion, de fédéralisme et de liberté politique par la démocratie directe organisée autour du mandatement impératif.
La monnaie libre est également compatible avec cela (Certains anarchistes comme Bakounine ou Proudhon ne sont pas contre la monnaie comme outil d’organisation, même si d’autres comme Kropotkine et certains communistes libertaires sont plutôt contre).
Pourquoi elle est compatible avec les deux ? Parce qu’elle ne s’impose pas, et elle se veut neutre : personne n’est privilégié face à la création monétaire.
Et on ne parle que de monnaie, plus précisément d’intermédiaire des échanges, et la TRM et la monnaie libre ne disent rien sur l’organisation du capital, sa légitimité, les retraites, la subsistance…
Plusieurs projets politiques sont possibles Les projets politiques incompatibles sont ceux qui refusent les échanges libres et volontaires, imposent des monnaies, des comptabilités, organisent de manière autoritaire la production et distribution… et ce dernier point ne concernant pas que des organisations du pouvoir tel que le stalinisme, mais aussi des monopoles qui pourrait apparaître dans d’autres organisation politique Et oui : si les terres et les logements sont sous le pouvoir de quelques uns (que ça soit des bureaucrates ou des capitalistes), les libertés économiques sont déjà bafouées, or la monnaie libre s’engage à les respecter, ce qui n’est pas possible si elles sont déjà bafouées
La monnaie libre, c’est un peu comme l’étude de l’énergie nucléaire : ça peut avoir des utilisations dans la médecine (rayon X), dans la production civile (énergie nucléaire), ou militaire (bombe nucléaire). Ce forum est là pour parler énergie nucléaire, la théorie, les cas pratiques… mais tu sembles vouloir faire dire que les promoteurs de la monnaie libre sont spécifiquement pour le développement d’armes nucléaires… Alors oui, j’acquiesce qu’effectivement il y a des libéraux, je dirais même des libertariens sur ce forum, ainsi que parmi les utilisateurs de la monnaie libre… mais ya aussi des libertaires, des souverainistes… et autres courants idéologiques De la même façon que sur un forum qui parle d’innovations techniques, sur les outils de bricolage par exemple, on a aussi des gens avec différentes idéologies.
Et donc non, la monnaie libre n’essaye pas de faire cohabiter des idéologies antagonistes, c’est l’inverse : chaque idéologie qui y voit un intérêt cherche à se l’approprier, parce que c’est une bonne idée transpartisane.
Je vois qu’on a toujours autant de philosophes dans la monnaie libre… Pour faire court, je suis d’accord avec d’autres pour dire que la monnaie libre est compatible avec les libéraux et avec les libertaires. Ensuite ce sont les lois qui viennent freiner les élans de liberté de chacun (que ce soit les libéraux ou les libertaires). A ce niveau-là, c’est de la politique et ça n’a rien à voir avec la création monétaire. La création monétaire par Dividende Universel vient régler le problème d’inégalité, d’asymétrie dans la distribution de la monnaie. Elle n’a pas vocation a donné plus de libertés à certains et moins à d’autres. C’est la vocation des lois et règlements. C’est eux qui viennent cadrer les comportements. Comme : « il est interdit de frapper son voisin avec un marteau ».
Quand vous parlez de « libéraux », j’espère que vous ne parlez pas de ceux qu’on appelle aujourd’hui couramment « libéraux » (du type Macron). Pourquoi ceux-là voudraient un outil posant une base égalitaire, et ramenant tout le monde vers la moyenne en permanence ? Ils pourraient le prendre comme une atteinte à la « liberté d’entreprendre ». (il est plus difficile de créer de la rareté, donc plus difficile d’« entreprendre »)
Ceux-là ne sont pas vraiment libéraux car ils ont une conception très restreinte de la non-nuisance (dans le monde actuel, les riches nuisent très souvent aux autres). Et si on conserve correctement la non-nuisance dans la définition, on obtient une équivalence avec le libertaire.
La ML est donc compatible aussi bien avec le libertaire et avec les libéraux qui prônent la « neutralité », la « concurrence libre et non faussée » etc. mais qui n’ont pas l’air d’avoir la moindre opinion politique consistante par ailleurs.
Les monnaies étalon-ressources comme l’étalon-or ne sont pas exemptée de cette règle : si j’échange une partie de ma production contre de l’or pour ensuite échanger cet or contre des biens/services qui m’intéresse, si tout d’un coup ya plus de vendeurs de biens/services contre de l’or, avoir de l’or, ça me fait une belle jambe
Via le même lien, je t’invite également à lire ma dernière réponse En gros : la monnaie libre n’est qu’un intermédiaire des échanges, il manque des choses pour en faire une monnaie, principalement des garanties.
Dans ce cas ça ne serait plus une monnaie libre. Je propose plutôt, pour ce genre de problématique, un indice (partie « unité de compte » et « conclusion » dans le lien précédent).
Je te déconseille l’utilisation du mot « valeur ». C’est un mot-valise avec trop de sémantique différente pour être un terme précis et constructif pour une discussion. Ici, « valeur monétaire » c’est « prix sur les marchés » j’imagine, mais « valeur numéraire » = « valeur des unités » ? l’unité ici c’est l’unité de compte, le nombre ?
Bon, sinon, je vais parler en tant que modérateur : L’objectif d’un forum c’est de communiquer sur un sujet. Là tu sembles bien dans le thème (la monnaie libre), la discussion que tu lances semble intéressante, mais ton premier message ne correspondant pas au titre que tu as indiqué, il est déjà dense (avec un appel à visionner plusieurs vidéos), tu l’as sous-titré « Préambule », et tu là tu repostes un message encore dense, sous-titré « Introduction », pour y introduire encore d’autres discussions, et toujours hors-sujet à ton propre titre J’imagine que tu va continuer avec plusieurs chapitres, pour enfin engager le sujet de ta discussion : ça ne me semble pas une bonne approche.
Comme je le disais, l’intérêt d’un forum est de discuter d’un sujet. Je pense que tu devrais plutôt poster chaque message dans un sujet différent, afin d’éviter des mélanges de discussions. Egalement, un forum n’est pas un bon médium pour y publier du contenu, tu devrais également plutôt poster tes contenus/articles sur un autre site, et lancer divers sujets dessus sur ce forum avec un lien vers ton contenu
C’est bien pour cela que je t’indique que le forum n’est pas adapté
Si tu nous invites seulement à te lire, et à ne pas participer avant que tu es tout posté, c’est bien que tu es en train d’écrire un contenu, et non un sujet de discussion/communication ^^
Sinon la prochaine fois tu peux essayer de tout poster en une fois, mais pareil, vu comment tes sujets sont denses, ca ne semble pas avoir sa place sur le forum (je me répète, je parle du contenu en lui même, bien sûr que le forum est fait pour discuter de ce genre de contenu qui concerne la monnaie libre ).
Ne t’inquiètes pas, c’est pas prévu ^^ Je t’ai juste prévenu que ca risque d’être illisible, les utilisateurs pouvant continuer de discuter ici même, d’expliquer en quoi il ne sont pas d’accord avec ce que tu enonces par exemple.
Oui comme dit @yyy, je trouve aussi que le titre ne reflète pas la discussion qui a été lancé. Ca serait plutot « monnaie libre : libérale et/ou libertaire? ».
Ici plusieurs pensent pareil : @Paulart dit que libéral et libertaire sont 2 notions qui marchent bien ensemble, @scanlegentil dit que c’est une histoire de jeux et de pions fait du même bois, @yyy explique la monnaie libre n’est qu’un outil neutre (comme un marteau) qui s’utilise dans un sens (politique) ou un autre. @tuxmain et @paidge disent que la ML est donc compatible aussi bien avec les libertaires et avec les libéraux.
Sur le plan technique, la Ğ1 est une crypto-monnaie et ces concepteurs l’ont conçu de telle façon qu’elle s’intègre parfaitement dans la mouvance crypto-anarchiste.
Sachant que la mouvance crypto-anarchiste s’intègre aussi parfaitement dans la mouvance libertarienne.
Je remanie un brin ce que j’ai écris dans ma brochure :
Au nom de la liberté de déterminer ce qui fait valeur, la TRM rejette le principe de régulation du marché ou d’encadrement des prix. Exemple1 : il ne devrait pas exister de prix minimum et
maximum du pain ou des loyers. Exemple2 chacun reste libre d’échanger ce qu’il veut, comme il veut et sans entrave (= liberté de déterminer ce qui fait valeur dans la TRM) comme le préconise les crypto-anarchiste. Les libertés économiques préconisées par la TRM rejettent totalement le principe de taxe, d’impôt ou de redistribution obligatoire des richesses. En cela, la monnaie libre est clairement dans la ligné libérale ou libertarienne. Tout cela va forcément avec la propriété privée et le marché comme institutions de base.
Même si la chose n’est pas conscientisé comme ça, beaucoup de membre actifs·ves croient à la fable de main invisible. Comme la création la monétaire est égalitaire et que les 4 libertés de la TRM doivent être respecté, la main invisible agirait et redistribuerait convenablement les choses, grâce à une concurrence plus libre et moins faussée. Et si de trop grandes inégalités (en G1 ou autres propriétés privés) sont constatées, les membres actifs de la monnaie libre refusent une quelconque redistribution obligatoire (en G1 ou autre). D’ailleurs, l’anonymat des comptes G1 est prévu pour empêcher une organisation de réclamer une taxe ou des impots (crypto-anarchisme).
Pour ceux qui ne veulent pas contribuer au Capital et aux lois du marché, l’idée de construire des Communs uniquement par financement participatif (= sans taxe/impot) est très hasardeuse et compromise. L’expérience de psychologie social du Jeu du Bien Public montre que c’est loin d’être gagné. Comme exemple de bien commun à prendre pour le jeu : imaginez un système de santé accessible sans frais à tout le monde et qui serait financé par du financement participatif; vous y croyez?
Bref, le caractère libéral / libertarien de la monnaie libre est inscrit dans la TRM et se traduit concrètement dans la G1. Je ne vois rien qui permet de l’infirmer sur le plan des idéologies politiques
Avant d’introduire le chapitre #2 portant sur la licence Ğ1, j’aimerais répondre à certains commentaires. Cela risque d’être un peu long, mais j’ai fait pour le mieux…
Encore une fois : libéraux et libertaires sont des idéologies totalement opposées et incompatible quand bien même elles partageraient le même goût pour la « liberté » ou la même monnaie ( fut-elle libre ). C’est un fait historique. Faire la synthèse entre les deux idéologies est impossible ( c’est une duperie )… Même les Républicains/Démocrates ont tenté l’expérience :
Résumé en 1961…
Les années passent et se ressemblent, 52 ans plus tard… Richard Bohringer face à Henri Guaino le 30 mars 2013
La liberté monétaire a une signification différente : pour la doctrine libertarienne, il s’agit principalement d’une liberté économique individuelle qui permet de s’affranchir de la collectivité sociale ; alors que pour la doctrine libertaire, il s’agit d’une liberté sociale et de s’affranchir contre toute forme de domination.
Rappel toi l’affaire Sacco et Vanzetti comme point d’ancrage, si cela peu aider à la compréhension…
Si tu vas dans une librairie « anarchiste » ( il en existe encorequelques unes ), il y a peu de chance que tu y trouves des livres défendant le libéralisme « pure », le Capitalisme ou même le Marxisme.
Et si ( par chance ) tu en trouves, ces livres seront alors très critiques à l’égard de l’économie marchande et de la société de consommation. D’ailleurs, pour les anarchistes, en théorie, le Capitalisme et le Marxisme sont les deux faces d’une même pièce de monnaie : le marxisme est le frère ennemi du libéralisme.
Aussi, il n’est vraiment pas certain qu’un groupe libertarien avec des pancartes prônant l’anarcho-capitalisme et/ou l’anarchisme de droite puisse faire la totalité d’une manif aux côtés des libertaires…
Au contraire, et surtout si cette création monétaire a des effets sociaux, entre autres sur les échanges de biens et services.
Il faut être naïf de croire que le processus de création monétaire est une démarche anodine, ou un acte apolitique. Même les SEL comme l’EUSKO ont compris cela, et pour cause…
Donc si vouloir changer le monde par la création monétaire n’est pas politique, c’est une incohérence fondamentale sur la notion même de la coproduction monétaire.
Ou alors, tu n’es pas conscient de la démarche politique qu’implique la coproduction monétaire « pour changer le monde », et tu es simple utilisateur de la monnaie libre comme tu es simple utilisateur de la monnaie dette.
Oui, je sais pour certain la monnaie libre est une démarche exclusivement artistique ( ).
Mais comme je l’explique, si la démarche est artistique elle n’en demeure pas moins économique et même sociale pour autant : la preuve avec les gMarchés. En outre une œuvre artistique peut aussi revêtir une démarche économique, sociale et politique, les exemples ne manquent pas en la matière :
Et en même temps…
Comme quoi, il y a un écart avec la perception de la réalité ou une erreur dans les stats’ mesurant les inégalités.
Pour revenir à l’aspect libertaire : Voir aussi le documentaire suivant pour avoir quelques références historiques concernant les libertaires et anarchistes :
NI DIEU NI MAITRE en version longue ( )
Au slogan « Ni Dieu, niMaître » certains ( ) y font aussi un petit ajout : « Ni Dieu, ni Maître… Ni Être Suprême » ( mais c’est un autre débat encore bien plus complexe ).
Le sujet suivant devrait alors possiblement t’intéresser :
OK… La liberté est effectivement compatible avec tout et son contraire.
Si l’on prône la valeur de liberté sur la base d’une neutralité… Vue sous cet angle, au nom de la neutralité ( et non pas au nom de la liberté ), on peut comprendre la position Suisse qui acceptait aussi l’or nazi ; c’est un exemple : il sera alors plus facile de comprendre que libertariens et libertaires ne partagent pas les mêmes valeurs, et que l’un n’est pas le palindrome de l’autre.
Il ne faut pas confondre pas la neutralité du réseau avec la neutralité économique du réseau ni avec la neutralité du réseau économique : si les mots ont un sens, parfois l’ordre des mots a aussi un sens contraire.
De part son processus de création, la monnaie libre n’est ni neutre, ni apolitique ( sinon on pourrait tout aussi bien appliquer ce même raisonnement à la monnaie-dette ) :
Par exemple…
Derrière l’utilisation du logiciel libre, il y a aussi un combat politique bien plus large et bien plus profond que le simple fait d’utiliser des logiciels libres à la place de logiciels propriétaires. D’où la bataille du libre contre le logiciel propriétaire et le code fermé, mais aussi la bataille du libre contre l’open-source par exemple.
C’est noté dans mes signets ( merci ). Pour ton intro :
Cela me rappelle un excellent film, dont extrait :
Ça c’est facile à mettre en place, j’en ai vaguement parlé à @Tchois lors d’une longue visio organisé par ses soins. Je félicite sa patience car la visio a été longue.
Pour faire court : Il faut faire une mutuelle qui garantisse les achats sur gChange par exemple.
Évidement la caisse mutualiste est un fonds de garanties en Ğ1 : tu sais tout le stock inflationniste qui habituellement ne circule pas dans la libre économie ( )
Vu la masse monétaire actuelle qui a dépassé les 20Mğ1 depuis le 11/10 pour moins de 3000 membres, cela ne devrait donc pas être trop difficile à mettre en place…
Le problème n’est donc pas le financement des garanties, mais qui se porte éventuellement garant dudit fonds dans un système de création monétaire décentralisé. Il y a bien une solution, mais cela suppose d’avoir une gouvernance collective dudit fonds.
Pourquoi la monnaie libre ne serait soudainement plus libre, si ses membres pouvaient démocratiquement et librement choisir la politique monétaire ? On en revient donc à la gouvernance de la monnaie libre ( comme je le disais cela mérite un autre sujet ).
Non je ne suis pas hors sujet, je pose les bases, d’ailleurs il y a un plan qui a été annoncé dès le second message :
Selon le plan, dès le point #4 on sera dans le vif du sujet. Mais il est préalablement nécessaire d’en passer par certaines étapes qui vont structurer mon argumentation par la suite.
J’y avais pensé au début, mais je pense qu’en gardant une structure ordonnée, je pourrais mieux développer le sujet et mon argumentation progressivement tout en prenant le temps de répondre à certaines questions.
D’après ce que j’ai compris chaque sujet est aussi limité en terme de message. Si on n’arrive à la fin de mon sujet avant cette limite, alors il sera éventuellement possible de scinder le sujet à la fin.
Justement le forum est l’endroit idéal pour un dialogue constructif concernant la monnaie libre. Encore faudrait-il discuter du fonds et non pas de la forme de mes messages pour éviter de perdre du temps.
Non évidement que j’invite au débat au fur et à mesure que le sujet avance. Certains commentaires sont d’ailleurs très… enrichissants pour la suite du sujet
Par contre, c’est aussi pour moi une question de temps : je ne peux à la fois développer le sujet et en même temps répondre aux commentaires de chacun.
Et si en plus, je dois aussi m’expliquer sur la structure du sujet et la forme de mes messages, on va y passer encore plus de temps. J’ai aussi moi-même une vie hors du forum.
Non, car ce point angulaire n’est pas la démonstration à laquelle je souhaite arriver. Mais ce point va effectivement permettre de clarifier certains aspects de la monnaie libre.
Sur ce point l’inverse est historiquement et politiquement démontrable.
Cf. mes messages précédents. Inutile donc de me répéter ici encore.
Cette clarification est pour moi fondamentale sinon essentielle, cela confirme mes doutes et modifie la vision que je pouvais avoir de la monnaie libre.
En effet, je tentais de présenter la monnaie libre comme une alternative à la monnaie capitaliste, mais en fait c’est donc bien une monnaie libertarienne.
Du coup, je comprends mieux pourquoi il est si difficile de placer la monnaie libertarienne auprès d’associations et/ou dans l’Économie Sociale et Solidaire ( l’ESS ) : Déjà que les SEL c’est pas gagné (et pour cause), alors s’il faut être intègre et honnête autant présenter la monnaie libre directement comme une monnaie libertarienne : je sais d’avance que ce ne sera effectivement pas bien apprécié dans la région…
No Pasaran ( le film )
Nous sommes d’accord sur ce point. Ce qui est plus difficile à comprendre c’est la confusion existante et entretenue sur l’idéologie politique qui est faite entre les libertariens et les libertaires.
La Licence Ğ1 est la base pour obtenir une certification par un membre déjà certifié de la Toile de Confiance :
Il existe plusieurs sujets sur le forum concernant cette Licence Ğ1 ou bien ğLicence ( )
Pour faire simple : la licence Ğ1 est le contrat d’acceptation de cooptation pour devenir membre de la Toile de Confiance (TdC) : Pour devenir membre, un « postulant » doit être certifié par 5 membres ( le contrat est validé ) : c’est alors qu’ils ont intégré la Toile de Confiance (TdC) :
Cependant, cette licence est nécessaire, mais elle n’a évidemment aucune valeur juridique, ni légale.
À ce niveau-là une poignée de main et la parole donnée ferait aussi bien l’affaire.
Mais faute d’instance d’autorité pour faire respecter cette licence, elle est plus un contrat moral ( telle une charte basée uniquement sur l’honneur de la parole donnée ). Ainsi rien n’empêche une personne de changer d’avis en cours de route.
Dans la mesure ou il est exclu d’exclure en cas de faute morale par rapport à la licence, le risque pour un contrevenant est donc éventuellement de ne pas être re-certifié lorsque la validité de ses actuels certification arriveront à échéance.
Pour que ce principe « punitif » soit mis en place, il faut un fichier nominatif comportant le recensement des membres fautifs ( = surveillance ). Cela implique aussi d’autres problématiques.
Comme précisé par la Toile Francilienne : « Étant donné que les raisons pour lesquelles chacun certifiera son prochain sont différentes, la seule condition qui est « commune » à tous les membres qui veulent certifier un nouvel entrant est la licence Ğ1. »
Le processus de sélection des nouveaux membres n’est pas sectaire, on est ( heureusement ) loin des cérémonies d’introduction à une confrérie secrète ou même à une loge maçonnique :
Toutefois outre les règles de contact et faute d’autres règles, la cooptation est aussi très affinitaire et beaucoup moins idéologique.
En effet, pour être membre, il faut : être une personne physique joignable par plusieurs moyens différents ( téléphone, mobile, email, courrier, autres… ) et par plusieurs autres membres déjà enregistrés dans la TdC ( ce qui est logique de toute manière, puisqu’il faut 5 certificateurs différents ) :
En aparté sur les responsabilités des certifications : La confiance est placée dans celui qui certifie l’identité et non dans celui qui reçoit la certification. Mais comme il faut 5 cooptations (minimum) pour certifier un nouveau membre, alors en cas de problème particulier sur l’identité d’un membre, la responsabilité des certificateurs est nécessairement partagé entre tous les membres certifiants et ne peut donc être supérieure à 1/5ième ( = 20% ) par membre certificateur. Ainsi on ne pourrait faire de reproches à l’un sans en faire aux 4 autres membres-certificateurs.
Partant de là, un libertaire peut certifier un libertarien ( ou vice-versa ), un marxiste peut certifier un capitaliste ( ou vice-versa ), un républicain de droite peut certifier un démocrate de gauche ( ou vice-versa ), un végan peut certifier un boucher ( ou vice-versa ), une pro-féministe peut certifier un macho misogyne ( ou vice-versa ), etc. On est plus à une contradiction près pour «Coproduire la monnaie pour changer le monde». Cela me rappelle une blague :
Marina Rollman - Les Français
En outre 2 personnes opposées peuvent lire le même texte et ne pas en avoir la même analyse. 2 personnes peuvent regarder un même film tout en ayant un avis partagé sur ledit film.
Qui peut donc dire qu’un utilisateur ne peut devenir membre au motif qu’il n’aurait pas compris la Licence G1 ? Cet aspect ne facilite pas certains échanges économiques :
Bref tout le monde peut être certifié, soit par des membres partageant les mêmes valeurs, soit par des personnes ayant des valeurs contradictoirement opposées sinon totalement conflictuelles.
Et tout le monde s’en fout #23 - Les valeurs -
Cependant, la monnaie libre ne pourrait être « apolitique » de part le projet de la TRM sur laquelle elle s’appuie : on ne passe pas de la monnaie dette à la monnaie libre sans changement de paradigme économique ayant des effets sociaux.
Le « problème » ( si cela devait en être un ) étant que l’on se retrouve avec d’un côté des anarcho-capitalistes ( proches des courants de pensées économiques libertariens ) et de l’autre celles et ceux qui pensent sincèrement que l’économie doit être solidaire, plus toutes celles et tous ceux entre ces 2 tendances.
C’est en définitive un équilibre précaire entre l’espoir commun mutuellement partagé sur la TRM pour certains ( désirant changer nos rapports économiques ) et pour d’autres l’utilisation simplement commune de la monnaie libre ( une sorte de consumérisme de la monnaie ).
Même si tous les membres certifiés sont donc co-créateurs du Dividende Universel qui permet de percevoir des sur chacun des comptes membres validés : certains se posent des questions économiques de fonds, alors que d’autres resteront de simples consommateurs ( utilisateur de la monnaie libre au même titre qu’ils étaient utilisateurs de la monnaie dette )
Le fait de monnayer les certificats n’enlève rien à la valeur de la confiance des certifications des membres, puisque pour la Licence Ğ1 chaque membre certifie des personnes physiques et s’assure d’avoir les moyens de contact suffisants.
Pour être certain que le système monétaire de la monnaie libre fonctionne, il faut donc que chacun « joue le jeu » sans création de multi-comptes. Car les doubles-comptes ont une influence directe sur le DU de chacun des membres, alors que la monétisation des certificats de confiance n’a aucune influence sur le DU des membres.
En aparté : Plutôt que d’être rédigée par une seule et unique personne, la Licence Ğ1 pourrait être l’équivalent de la Constitution de base, le socle d’adhésion à la monnaie libre. Telle une Constitution, la Licence Ğ1 pourrait éventuellement être amendable, et donc améliorable par une Mise à Jour ( sans nécessairement en faire un fork ) de génération en génération ( = on en revient encore à la gouvernance de la monnaie libre par ses membres et pour ses membres ).
Les membres certifiés « ont ainsi réussi à obtenir les 5 certifications leur permettant de produire chaque jour le dividende universel. »
En fait, le contrat des certifications de confiance ne repose pas sur la confiance elle-même mais sur la ğLicence ( = Licence Ğ1 ).
Partant de là…
Sans confiance, il ne peut évidemment y avoird’économie,peut importe la monnaie utilisée ( papier ou numérique,centralisée ou décentralisée,libre ou pas ) :
Dessine-moi l’éco : Pas d’économie sans confiance !
En fait, toute économie repose principalement sur la confiance ( et non pas sur la monnaie ) :**
Les quatre cavaliers de l’apocalypse financière | Documentaire
Capitalism A Love Story, Michael Moore ( enFrançais )
Sans lister les nombreux documentaires sur la les crises de confiance de « l’argent dette », voici quelques listes de films expliquant la problématique de la confiance, de l’économie, et de l’Humain :
Saving Capitalism | Official Trailer [HD] | Netflix
Et comme je ne suis pas fermé à la contradiction constructive…
HISTOIRE DES IDÉES – Capitalisme
Capitalism and Socialism: Crash Course World History #33
Capitalism vs. Socialism
Certes, certes…
Certains diront que c’est politique, mais encore une fois la monnaie libre a aussi une signification et une intention politique :
« Remettre l’Humain au centre de l’économie. »,
« Coproduire la monnaie pour changer le monde. »
Ou encore :
« Une monnaie libre pour reprendre le pouvoir et remettre l’humain au cœur de l’économie. »
D’ailleurs, la démarche est explicite dans les fondamentaux de la TRM :
Toutefois…
Probablement pas assez, ni suffisamment, libertariennes dans l’âme, alors qu’elles s’en réclament, certaines personnes affirment que la « monétisation » des certifications ferait perdre toute confiance aux certifications. Ou même que la monétisation des certificats dévaloriserait l’intégrité de la Toile de Confiance ( ).
La certification est alors seulement perçue comme un échange moral, comme une « valeur » non-monétisable, car elle serait non-mesurable…
Or l’échange est plutôt simple : Selon la ğLicence ( cf. point #2 de ce sujet ), il faut échanger des données de contacts personnelles contre 1 certificat ( c’est l’essentiel de la Licence Ğ1 pour ne pas tomber dans le sectarisme primaire ).
Et pour éventuellement être membre certifié, il faut répéter cet échange 5 fois avec d’autres membres déjà inclus dans la Toile de Confiance ( ~2800 membres au 11 octobre 2020 ).
Un utilisateur devient éventuellement membre non pas de son seul libre choix personnel, mais aussi par la cooptation de 5 autres membres en retour.
Vu sous ce principe, la confiance est donc quantifiable puisque une fois le sésame des 5 certifications obtenues ( et validées ), un simple utilisateur devient lui-même membre certifié qui se voit quotidiennement crédité sur son compte membre un Dividende Universel sous forme monétaire (DUğ1), et il devient lui-même détenteurs de 100 nouveaux certificats à distribuer / à offrir.
Les certifications sont donc des contrats de confiance ( valable pendant 2 ans ) et monétisables. Les certifications sont aussi des adhésions par cooptation.
Le rapport est simple : 5 certificateurs pour 1 nouveau membre supplémentaire. Et 1 membre supplémentaire = 100 certificats supplémentaires à distribuer pour étendre la Toile de Confiance. En ce sens, la Toile de Confiance est une sorte de « piscine » à certificats.
Il ressort donc de ce processus de certification, que les membres choisissent d’adhérer librement mais qu’il existe une certaine forme de sélection à qui il peut être donné le privilège de co-créer un DUğ1 quotidiennement avec bienveillance…
Plus que la confiance, c’est en définitive la bienveillance qui conditionne le fonctionnement de la Toile de Confiance (TdC) pour que la monnaie libre puisse prospérer et se développer.
Et tout le monde s’en fout #19 - La bienveillance
Le succès de la bienveillance
À mon avis, outre que la confiance, il faudrait aussi inclure d’autres notions dans l’actuelle Licence Ğ1, exemples : la bienveillance, mais aussi L’estime de soi et la Solidarité avec les autres ( ).
Et tout le monde s’en fout #11 - L’estime de soi -
Et tout le monde s’en fout #SPECIAL - La solidarité -
Pour la démonstration, je vais donc partir sur cette base : 1DU = 10.23 Ğ1
Chaque jour, les membres certifiés co-créent et reçoivent donc 1DUğ1 sur leur compte membre ( ou ou ).
Ce DUğ1 est une part individuelle de la création monétaire totale qui est créé quotidiennement par l’ensemble des membres.
Et cela pendant une durée de 2 ans ( = 24 mois = 2 * 365 jours = 730 jours ).
La valeur de 5 certifications est donc de : 730 DUğ1 = 730 DU * 10.23 Ğ1 = 7 467.90 selon le cours du dernier équinoxe ( 1DU=10.23 Ğ1 ).
Partant sur cette base ( relativement simple ) on peut aussi estimer la valeur d’un seul certificat :
La valeur de 1 certification est donc de : ( 730 DUğ1 ) / 5 = ( 146 DU * 10.23 Ğ1 ) = 1 493.58
Donc selon le cours du dernier équinoxe, la certification a une valeur de 1 493.58 . Et cela pour le simple calcul de la valeur monétaire de " la confiance " par certification en DUğ1 ( ).
Dans le calcul simplifié de la valeur des certifications, je ne prends pas en considération « la note de qualité d’un membre » car pour le moment, ce ratio applicable n’aurait aucun impact significatif sur le résultat, et pour cause :
Là où l’on peut « s’amuser » à complexifier ( un peu ) le calcul c’est de préciser aussi qu’un membre certifié dispose d’une quantité limitée de 100 certificats ( sigStock ) et ne peut « distribuer » qu’un certificat validé tous les 5 jours ( sigPeriod ). Soit au mieux une distribution des 100 certificats validés en 500 jours.
Le certificat étant validé tous les 5 jours ( sigPeriod ) car le traitement ( la gestion informatisée ) des certifications émises par un membre a lieu tous les 5 jours.
Si l’on considère que l’objectif d’un membre aspirant à être certifié est de co-créer sa part de DU respectif, il n’a donc aucun intérêt à « payer » l’ensemble des 5 certifications, puisque dans ce cas ( abstraction faites des équinoxespendant 2 ans ), il y aurait une opération « presque » nulle en terme monétaire ( sur les 730 prochains jours ). Par contre, il récupère lui aussi la possibilité de distribuer 100 certificats. C’est là où cela devient intéressant ( ).
Ainsi la monétisation des 100 certifications pourrait valoir 100 * 1 493.58 = 149 358 ( selon le dernier équinoxe du 20/09/2020 )
À raison de la distribution d’un certificat tous les 5 jours : 100 * 5 jours = 500 jours :
149 358 / 500 jours = 298.72 par jour pour la monétisation de chaque certificat.
Ou sur 2 ans ( 365 * 2 = 730 jours= aussi à 730 DU ) :
149 358 / 730 jours = 204.60 par jour pendant 2 ans pour la monétisation de chaque certificat.
Si l’on compare avec le DUğ1 quotidien d’un membre certifié…
1DU = 10.23 par jour depuis le dernier équinoxe du 20/09/2020.
Avec ce simple calcul comparatif ( très basique ) il est aisé de comprendre qu’il est plus « rémunérateur » pour un membre certifié de monétiser chacune de ses 100 certifications ( même à « prix » fixe ) plutôt que de percevoir un DUğ1 quotidien pendant 2 ans.
Je serais curieux de voir en combien d’année le DU arrivera à 204.60 selon la formule c²*M/N avec un des modules Galiléo.
Complexifions un peu plus…
Un membre avec 100 certificats dispose donc de 90 fois plus de valeurs qu’un autre membre à qui il reste seulement 10 certificats à distribuer ( par exemple ).
Un simple calcul permets de comprendre qu’en monétisant chaque certification de manière proportionnelle, un membre pourrait percevoir bien plus que 149 358 pour 100 certificats distribués. Mais il peut exister d’autres modalités de « répartition progressive ».
Puisque dans ce cas, la valeur d’un certificat sera plus importante pour celui qui dispose de peu de certificats à distribuer par rapport à celui qui en dispose d’un plus grand nombre (dû principalement à un effet d’aversion aux pertes).
Pour comprendre, entre autres, L’effet de dotation= la dépendance à la référence +l’aversion aux pertes :
Et comme sigStock = 100 ( pour tous les membres certifiés ), alors autant faire simple et utiliser les % entre le nombre de certificats maximum disponibles et restants de l’ensemble des membres certifiants ( voir tableau ci après ).
À ma connaissance, cette info n’est pas disponible ( pour la démonstration, c’est regrettable, mais le principe est facilement compréhensible ).
il faut 500 jours / membres certifié pour la distribution de certificats validés ( sigPeriod ) ; Tous certificats non-validés retournent automatiquement à celui qui les a distribués (tant qu’il est encore membre) : ce qui, éventuellement, permet aussi de remettre des certificats plusieurs fois en transaction avant les 730 jours et même possiblement avant les 500 jours.
Aussi faute de créer une coopérative collective de certificats disponibles pour les nouveaux arrivants, il peut possiblement être créé une ğBourse décentralisée pour déterminer la valeur d’un certificat / DUğ1 au jour le jour ( ). Tout est dans l’art d’accélérer la file de l’attente des certifications…
Je ne comprends toujours pas comment quelqu’un peut vendre des pommes alors qu’elles sont mises à disposition gratuitement juste à coté !
Qui aurait l’envie de payer pour quelque chose qu’il peut avoir gratuitement. Pas un truc similaire, exactement la même chose !
Définir un prix en fonction de ce cela peut rapporter me semble tout aussi hors de propos.
Un outil me permettant de fabriquer 730 pièces, ne coûte pas le prix de 730 pièces !
Monnaie-Libre’s web-of-trust is one of the most ambitious endeavors in the crypto-currency space. Some would opine that it’s an impossible-to-achieve security model yet we’re well on our way to proving that it may indeed be good-enough to be useful.
For all of the political opinions enshrined by the members of this experiment, the adhesion-contract imposes a single and simple understanding on it’s adherents… « that they value relationships among other physical human-beings », and the G1 license transmits this comprehension with enough simplicity and redundant examples that it can easily be understood after a few careful reads… to be reinforced as a member with 5 certifications becomes a referring-member emitting at least 5.
As Monnaie-Libre’s security model is so heavily reliant on it’s members valuing and correspondingly protecting the web-of-trust… for both selfish AND common reasons, I will lean towards most members assigning a higher preference to Protecting the WoT than Profitting from it because:
being identified/caught/suspected of NOT protecting the WoT will risk their own future certifications.
excessive successful sybil-attacks on the WoT will reduce/destroy the confidence and value of their own G1/UD.
Furthermore… Certifications are NOT scarce by any means… a new potential member ONLY needs to find 5 existing members who « know them well », so any 5 members trying to profit from a certification are competing against the rest of the network of members who are incentivized to bring non-members into the network (free of charge) since every new member willing to exchange products and services increases the value, exponentially, of all in the network. (w/ 2 members, one can trade with the other… but with 100 members, each can trade with 99 others.)
Conceding defeat to those who propose a monetary value to a certification… all I can say is « perhaps you have a point… mathematically, there must exist some value », then again, Im one who believes that there are 3 types of people in this world: those strong in math, and the rest of us
OK, essaye de voir les choses d’une autre perspective qu’avec des pommes ou des scoubidous, et reste plutôt focalisé sur la monétisation des certifications en DUğ1 pour commencer.
Car avant d’aborder directement le point #4, j’ai aussi rédigé un préambule, une introduction et les points #2 et #3 ( ).
Mais puisque tu en parles, je ferais un sujet avec de nombreuses références sur l’économie de la gratuité et l’économie du don : c’est très instructif.
En voilà un avant goût : Ambiance Anarcho Anti-Capitaliste… ( pour varier les plaisirs )
Zoufris Maracas – L’argent
En attendant pour revenir au sujet…
Tu connais l’adage : si c’est gratuit, alors c’est toi le produit. Qui irait donc payer une boite eM@ail « sécurisée » ( type ProtonMail ) alors que Gmail est gratuit ?
Il n’est pas ici question de faire de toi un marchand de légumes.
Si le coût de donner 1 certificat est pratiquement nul, il en est autrement pour celui qui réclame la certification et réceptionne chaque certificat en échange de ses données personnelles.
En effet, si les coûts d’obtention sont possiblement marginaux pour certaines personnes qui ont les moyens de se déplacer, ils sont relativement significatifs et même très élevés pour d’autres personnes à minima sociaux ( type RSA ).
En outre, le processus de certification a un coût d’entrée indirecte : il faut bien se déplacer à plusieurs reprises pour rencontrer et « gagner » la confiance des membres certifiés afin d’obtenir un minimum de 5 certifications et faire soi-même partie de la TdC.
C’est indéniable, tout comme les coûts de fabrication d’une pièce de 1€ ne vaut pas 1€ / pièce. Tu n’as pas compris le sujet, ou du moins, tu en as tiré une mauvaise analyse.
Prenons l’exemple de l’« Armoire ancienne » valorisé à 30€ sur LBC.[com] ou 30DUğ1 ( = 306.90ğ1 ) sur gChange :
Mais sur quelle base ? Quels sont tes arguments pour justifier ces taux de change ? De ton côté, comment définis-tu la conversion € / DUğ1 ? Comment peux-tu justifier que 30 € = 30 DUğ1 ?
En outre, les certificats ne sont pas gratuits, ils sont monnayés contre des échanges d’informations personnels pour renforcer la Toile de Confiance ( cf. point #2 et #3du sujet ). Au même titre que G00gl€ fourni des services gratuits contre l’échange de données personnels. La différence étant que ces données personnelles sont centralisées chez G00gl€, alors qu’elles sont décentralisées dans la TdC.
Une fois que tu as compris le lien existant entre l’obtention des 5 certifications qui te permettent de bénéficier d’un DUğ1 quotidien, tu peux déjà toi-même fixer la valeur de tes 100 certificats par rapport au DUğ1. J’aborderais le changement de référentiel dans les prochains messages.
Mais en attendant…
Rien n’interdit dans la Licence G1, ni dans l’esprit libertarien ( au contraire ), de mettre une valeur monétisée en DUğ1 sur les certificats des membres de la TdC. Dont évidement la formule où 1 certificat = 0 DUğ1. Mais dans ce cas, tes données personnelles ont plus de valeur en UNL qu’elles n’en ont en DUğ1 pour être certifié.
Et si les données personnelles des membres certifiés sont sans valeur, alors l’intérêt de la TdC devient aussi sans valeur.
Si tu estimes que tes 100 certificats n’ont aucune valeur et sont gratuits ( tu es libre ), alors ton DUğ1 ne vaut rien non plus, et tu as une réelle : 1ğ1 = 100000ğ1 = 0ğ1
Dans ce cas, tous les biens et services échangés en sur les plateformes gAnnonces ou gChanges sont aussi gratuits quelle que soit la valeur exprimée pour l’échange.
Inversement… Si tu estimes que tes 100 certificats ont une valeur, alors ton DUğ1 est lui aussi valorisé, et tu as une monnaie d’échange commune en pour les biens et services. C’est il me semble le but rechercher de la monnaie libre : « pour reprendre le pouvoir et remettre l’humain au cœur de l’économie. »
Mais si on estime que les informations et données personnelles sont une valeur monétisée et numéraire pour G00gl€, alors tu peux tout aussi bien comprendre qu’elles ont aussi une valeur en €, en $, en Ğ1, ou même en Brouzouf.
Après libre à chacun de fixer la valeur de ses 100 certificats / DUğ1 : voici un tableau avec différentes formules. Mais évidemment, tu peux créer d’autres formules de taux de changes :
Les relations que j’entretiens avec d’autres êtres humains ont certainement une valeur, qui cependant ne s’exprime pas en unités monétaires. Elle s’exprime en attention, écoute, apprentissage mutuel, sympathie, etc.
Il existe un métier qui consiste à monnayer des relations, c’est le métier d’entremetteur (maquereau). Pour être clair sur ce dont vous parlez. La licence n’interdit pas cette pratique, c’est vrai.
Ce n’est pas parce qu’on choisit le DU comme unité de mesure des échanges que brusquement, tout doit être mesuré en DU.
En DUğ1 : la démonstration a été faite au point #4 avec les explications nécessaires :
Y a pas à chier, ça c’est du contre-argumentaire constructif et intelligent avec même une pointe de subtilité particulièrement mal placée… Par respect envers les travailleuses du sexe que tu désires macquer, je te renvoi la musique…
Pour la Jeune Génération :
Pour les plus anciens :
Mais non, effectivement nous ne parlons pas de la même chose ( ). Merci de ne pas inventer ce qui n’est donc pas écrit dans mes messages.