Les vecteurs, ça me semble assez cohérent avec la notion de champs de valeur. On peut peut-être aboutir à des notions du type potentiel vecteur du champs de valeur monétaire ? (Bon là je lance des sujets que je maitrise pas vraiment, je laisse des gens qui connaissent bien infirmer ou confirmer mes propos )
J’ai déjà eu l’argument :
La masse monétaire est de 3 millions de junes. Vu qu’elle n’est pas dynamique, on ne pourra donc pas investir plus de 3 millions de junes. Il faut pouvoir créer de la monnaie quand il y en a besoin !
Alors qu’en fait avec un seul billet de 10 june-stock, rien empêche de faire des millions de june-flèche
Tout à fait. Mais on manipule peut être mieux le concept d’intérêt : des junes+ tout de suite disponible pour des junes- étalé dans le temps ou à terme. Et les junes- peuvent se comparer dans le temps (toujours dans le cadre d’un référentiel bien entendu ^^) : des junes- de ce mois ne s’estime pas individuellement de la même façon que des junes- plus tard.
Je ğtravaille sur des concepts économiques en monnaie libre, ou en tout cas j’essaye de poser à plat mes intuitions
Cet amalgame stock et flux chez les économistes en monnaie non libre a été signalé dans cette émission hier soir sur la dette , à 6’40.
Ah, très intéressant ; je n’aurais pas su répondre à l’argument. Mais est-ce vraiment une réponse ? L’investissement est-il un flux ou un stock ? Si j’investis dans une machine pour 1 million de june, je cristallise d’un coup un tiers de la masse monétaire. Ah mais non, parce que le vendeur de la machine dispose maintenant de ce million, et peut continuer à le faire circuler. Rectifiez si je me trompe.
L’investissement de monnaie (qu’elle qu’elle soit ) est un échange de monnaie , un flux donc.
Le stock est établi par la création des chiffres monétaires , la signature de dette s’agissant de fiat monnaie.
Oui.
Non.
Il y a bien des flux tels que :
1 DU = + 10,04 Ğ1 / jour, il s’agit bien d’une quantité de monnaie / unité de temps.
Idem pour des transactions issues d’un point donné :
« on mesure entre t et t+dt, une quantité entrante de + 1000 Ğ1 / dt ou de - 1000 Ğ1 / dt ».
De la même façon on peut donc mesurer en flux :
- « il a un salaire de 1000 Ğ1 / mois »
- « il co-produit 300 Ğ1 / mois »
- « il dépense 1500 Ğ1 / mois »
- « ses réserves de Ğ1 décroissent avec un flux de -200 Ğ1 / mois »
Un flux se mesure toujours entre deux instants, pendant une durée, il n’existe pas de mesure « instantanée » de quoi que ce soit, il existe d’ailleurs même en physique une « durée de planck dp » incompressible, on ne peut donc pas mesurer de flux physique de quoi que ce soit en dessous de dp : x Unités / dp.
Il n’y a donc aucune ambiguïté possible pour un scientifique sur la notion d’unité de mesure X et de son flux X / dt.
À réfléchir en flux on trouve des choses intéressantes (à vérifier et formaliser) :
- si on fait la différence entre la somme des flux entrants et la somme des flux sortants de tout les portefeuilles, on trouve N DU
- un portefeuille qui se voit payer en continu x DU et qui dépense en continu y DU converge vers x-y moyenne en stock
- (de ces deux on peut déduire que l’ensemble des comptes converge vers N moyenne : j’invente l’eau chaude
)
On en a d’autres des observations comme ça ? (c’est déjà dans la TRĞM ?
)
Oui, ces exemples se rapportent bien à une durée, et même informatisées, les transactions ne sont pas instantanées. Mais il y a des flux « uniques » : si j’achète un bonnet pour affronter la neige, par quel dt va-t-on pouvoir diviser les Ğ1 ? Avoir une unité pour agréger les dépenses par jour ou par mois, c’est bien, mais il faut aussi pouvoir décrire chacune des transactions.
Je dirais que si tu achètes 1 bonnet à x DU à t0, il y a un moment t1 avant t0 où tu ne possédais pas ces x DU. Entre t1 et t0, 100% de ton flux entrant s’est donc transformé en ce flux sortant qui te paraît instantané.
Tu vois ce que je veux dire ?
Si tu dépenses 10 DU, tu as forcément attendu 10 jours, toi ou quelqu’un d’autre qui t’aurais fait un virement pour que tu puisses acheter ce bonnet
Eh bien à minima sur le temps de planck, pas moins, comme je l’ai signalé plus haut. Mais tu choisis le dt que tu veux. Si tu veux isoler ton flux « unique » dans Ğ1, c’est très simple c’est le temps entre deux blocs, et il n’est pas nul non plus.
Croire qu’une transaction quelconque est « instantanée » c’est violer le principe d’invariance de la vitesse de la lumière qui justement interdit toute mesure instantanée entre deux points (l’appareil de mesure et ce qui est mesuré).
Un tel portefeuille reçoit un flux constant de x - y DU, et donc converge vers un stock de (x - y) / c.
Vers N DU / c.
x et y étant initialement exprimé en DU
Tout à fait, car DU = c*M/N donc DU/c = M/N, la moyenne
On est d’accord
Je crois que je vois, mais il est difficile de distinguer si je paye avec des DU arrivés sur mon compte la semaine dernière ou il y a six mois. Ce que je veux souligner, c’est qu’on a pas de temps significatif à identifier pour mettre au dénominateur. L’unité pour le flux me semble utile surtout pour les transactions récurrentes ou continues, comme dans les exemples de Galuel (salaire, production, dépenses, etc. sur une période donnée).
Si je choisis le dt que je veux sans que ça change la valeur, celle-ci ne me sera pas très utile. Un débit de 10 litres par minute, ça évoque quelque chose et ça correspond à 600 litres par heure. Mais si un même achat de bonnet s’exprime indifféremment avec 10 Ğ1/tP et 10 Ğ1/s, ça perd toute signification, non ?
L’achat a beau être un flux, c’est quand-même la perte de stock, en Ğ1, qui le décrit le mieux. On revient aux Ğ1- et Ğ1+ du tout premier post.
Non, c’est exactement la même chose. Ce n’est que pour des raisons de commodité et d’habitude. Par exemple les géomètres comptent en mètres, les astronomes en Parsecs, et les physiciens quantiques en Ångström…
Chacun utilise la portion d’unité de mesure qui permet l’utilisation de petits nombres faciles à manipuler plutôt que de se traîner des puissances de 10, c’est tout, ce n’est donc qu’utile, mais n’élimine en rien le sens, et le géomètre peut valablement compter en Parsecs ou en Ångström, c’est strictement valide et ne perd aucune signification.
Tout changement est la manifestation d’un flux, car le changement est la nature même du temps, seul un environnement où rien ne change est vide d’horloge.
Je pense qu’il est inutile de m’expliquer le système d’unités.
Par exemple, il peut être utile pour une grande surface de compter les flux entrants par heure, pour connaître les périodes de forte affluence.
Pour un particulier en revanche, comptabiliser les flux sortants n’a pas vraiment de sens en-dessous d’une journée. Et il est plutot d’usage de compter les flux au mois.